Au menu donc, Spiritualized, The Magnetic Fields et The Shins.
Je parlerai des albums de Daniel Johnston, Damon Albarn et Jack White dans le prochaine épisode!
Spiritualized - Huh?
Et on commence avec certainement le meilleur disque du lot. Celui du retour de Spiritualized et de son leader cramé Jason Pierce avec un album qui tutoie la perfection. Le groupe n'avait jamais cessé d'être formidable mais revient ici à un niveau hallucinant, carrément digne du chef d'oeuvre absolu de 1997, Ladies & Gentlemen We Are Now Floating In Space. Le son est d'une pureté immaculée et les chansons... Bon sang! On a l'impression d'être en présence d'une sorte de Velvet Underground du 3ème millénaire, manifestement rock, planant, toutes guitares chatoyantes devant... Les mélodies et l'émotion sont évidemment au rendez-vous et s'expriment sur des longues plages psychédéliques qui laissent tout le temps à l'auditeur de s'imprégner jusqu'à la moëlle de cet univers distordu, étrange et sublime à la fois... Rien à dire, un titre d'album tout pourri, mais un très grand disque!
So Long You Pretty Thing
On continue avec l'excellent nouvel album des biens-aimés Shins. Là aussi, le groupe renoue avec sa gloire passée grâce un album ambitieux qui marque un vrai renouveau dans l'univers pop mélodique de James Mercer. Ça faisait 5 ans quand même qu'on avait plus de nouvelles des Shins, l'attente était donc fébrile avant la sortie de cette nouvelle galette. Oubliez donc Broken Bells, désormais c'est bien sur les Shins qu'il faudra compter! Concrètement, cet album est plein de couleurs et d'énergie, le genre à vous aider à vous lever le matin quand c'est pas facile. Providentiel donc.
Vous n'avez qu'à écouter ce feu d'artifice qu'est Simple Song (ci-dessous) si vous ne me croyez pas.
Simple Song
The Magnetic Fields - Love At The Bottom Of The Sea
Venons en à présent au cas des Magnetic Fields.
Vous avez dû le remarquer, le groupe de Stephin Merritt fait parti de mes artistes préférés de tout les temps de l'univers entier ever. L'attente était donc immense. Certes. Mais il faut bien avouer qu'au final j'ai été un peu déçu par la nouvelle livraison, qui répond au doux nom de Love At The Bottom Of The Sea. L'idée était de revenir au son 90's des Magnetic Fields avec le comeback au premier plan des synthétiseurs. Très bien. J'était pas emballé par l'idée à la base, mais bon, passons.
Le problème est qu'absolument rien de neuf n'est proposé ici. On entend effectivement des synthés partout qui sonnent très 90's, en effet, et l'ensemble sonne comme un truc moyen que Merritt aurait pu publier au début de sa carrière. Alors que depuis le sommet absolu qu'était 69 Love Songs celui-ci explorait toujours de nouveaux territoires tout en produisant de sublimes mélodies, ici on a vraiment l'impression d'être confronté à du déjà-vu au niveau sonique. Pour ce qui est des chanson, ben ça vaut pas ce qui a été publié ces dernières années. L'album vogue entre chansonnettes guillerettes qui se laissent écouter et d'autres qui tournent carrément à vide.
Après l'album n'est pas non plus dégueulasse, on s'y retrouve évidemment sur quelques belles complaintes, mais dans l'ensemble, on attendait plus de ce bougre de Stephin Merritt. Dommage.
Andrew In Drag
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